Publié dans Politique

Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 

Publié le vendredi, 27 juin 2025

Le magistrat malgache Fabien Tombohavana a été officiellement élu en tant que membre du Comité des Nations Unies pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, à l’issue d’un vote organisé au siège de l’Organisation des Nations Unies à New York.

Actuellement en fonction en tant que directeur chargé des droits de l’homme et des relations internationales au sein du ministère de la Justice malgache, il devient par cette élection le tout premier ressortissant malgache à intégrer cette instance onusienne spécialisée depuis sa mise en place en 2003.

 

Le Gouvernement de la République de Madagascar a vivement salué cette percée diplomatique significative, laquelle est perçue comme le résultat concret d’une stratégie rigoureusement coordonnée et efficacement menée entre le ministère de la Justice et le ministère des Affaires étrangères. Cette élection est également interprétée comme une illustration manifeste de l’orientation politique internationale impulsée par le Président Andry Rajoelina, dans sa volonté affirmée de renforcer la visibilité et l’influence diplomatique de Madagascar sur la scène mondiale.

Le parcours professionnel et les compétences juridiques reconnues du candidat malgache ont recueilli une large adhésion auprès des électeurs. Juriste chevronné, expert avéré en matière de droits fondamentaux et en mécanismes de protection relevant du droit international, Fabien Tombohavana a été préféré à huit autres candidats en lice, parmi lesquels figuraient d’anciens membres expérimentés de ce même Comité.

Cet organe, qui découle directement de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, ratifiée par Madagascar en 2015, a pour mission d’analyser les rapports périodiques soumis par les Etats parties, de formuler des observations et recommandations constructives, d’interpréter les dispositions conventionnelles et, dans certains cas spécifiques, de statuer sur des communications individuelles portant sur des violations alléguées des droits des migrants.

La désignation d’un ressortissant malgache à ce poste à haute responsabilité constitue une confirmation tangible de l’engagement renouvelé et profond de Madagascar en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. A cette occasion, le ministre de la Justice, Benjamin Alexis Rakotomandimby, a tenu à adresser publiquement ses chaleureuses félicitations à Fabien Tombohavana et souligner l’importance stratégique de cette avancée pour le renforcement de la présence et de la participation active de Madagascar au sein des institutions internationales multilatérales.

 

Lalaina A.

Fil infos

  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
  • Actu-brèves
  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

A bout portant

AutoDiff